DESTIN n.m. Loi supérieure qui semble mener le cours des événements vers une certaine fin ; fatalité. (Dictionnaire Larousse)
Anaïs et Siena sont d'authentiques jumelles que rien ne différencie... à part leur caractère ! Anaïs, la plus studieuse, prépare un master d'histoire et archéologie des mondes antiques. Siena, la casse-cou, est acrobate et enseigne à l'école du cirque. Aucune des deux ne soupçonne l'étonnant destin qui les attend.
Car le lendemain de l'anniversaire de leurs vingt ans, les jumelles se réveillent... sur une autre planète ! Et une infranchissable barrière de verre les sépare... La planète Pangera est en effet divisée en deux contrées, Nord et Sud, privées de tout contact. Tandis qu'Anaïs est prise en charge par Néfret qui lui fait découvrir, en plein désert, une civilisation proche de l'antiquité gréco-égyptienne, Siena suit Dame Mathilde dans son château d'allure médiévale au coeur de la forêt.
Les deux soeurs vivent difficilement le fait d'être séparées, d'autant plus que tout, autour d'elles, est sujet à étonnement : mode de vie, animaux et créatures fantastiques, chacune de son côté va de rencontres en surprises. Mais quelle est donc cette planète si semblable à la Terre et en même temps différente ? Pourquoi y a-t-il cette séparation entre le Nord et le Sud ? Et surtout que font-elles ici ? Pourquoi les habitants les appellent-ils donc "Elue" ?!
Mon avis :
Créatures fantastiques, aventure, sentiments, action : vous trouverez dans ce livre tous les ingrédients d'un traditionnel roman de fantasy ! Sauf que Pangera n'apporte rien de strictement innovant, c'est simplement un mix de thèmes et personnages mythiques connus. L'auteur reconstitue les mondes antiques et médiévaux avec un style fluide et des descriptions concises. L'action est riche en rebondissements et épisodes de magie. La planète regorge d'êtres féeriques sympathiques (pégase, sirène, elfe...) ou au contraire maléfiques (dragon, gargouille...) qui accompagnent ou freinent les jumelles télépathes dans leur quête. Une lecture agréable, sans plus.
Patricia Deschamps, juillet 2013