Mon histoire

de Samah IDRISS

Est-ce que vous pensez que les enfants aiment lire des livres qui ne parlent que du passé, des ruines, de l'environnement, de la nature, de ce qu'on doit ou ne doit pas faire?

 

Chaque semaine, la mère de Sima l'oblige à lire des livres arabes, avec interrogation à la clé. Seulement voilà, Sima en a marre des livres arabes, dont elle trouve les héros et les situations très déconnectés de "la vraie vie", la sienne en tout cas, celle d'une famille aisée de Beyrouth. Simah décide alors d'écrire sa propre histoire en arabe.

Mon avis :

Après "Les monstres de là-bas" et "Le goût de la tomate", je continue ma découverte de la collection Sindbad proposant de courts textes bilingues français-arabe qui plaît beaucoup aux élèves qui savent le lire.

 

Sous prétexte que c'est sa culture, la mère de Simah l'oblige à "lire en arabe" des livres "sans saveur ni odeur". Néanmoins son mari et elle comprennent les arguments de leur fille et lui proposent d'aller en librairie... ce qui n'est guère plus concluant. La fillette décide alors d'écrire sa propre histoire.

 

J'avoue être restée sur ma faim. Est-ce le début d'une vocation d'écrivain, comme son oncle? Si les parents se montrent tolérants envers l'opinion de Simah, j'aurai pensé qu'ils feraient aussi preuve d'ouverture d'esprit en la laissant lire de la littérature étrangère. Je reste donc mitigée quant à ce petit récit au message un peu obscur.

Patricia Deschamps, mars 2025

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