Les Rougon-Macquart

Né à Paris en 1840, Émile Zola passe son enfance à Aix-en-Provence avant de retrouver la capitale en 1858. Il échoue au baccalauréat et commence sa carrière chez un éditeur au service de la publicité, puis devient journaliste.

Zola fait paraître dans la presse ses premiers romans. Thérèse Raquin (1867), son premier grand succès, en fait le représentant principal d'un nouveau mouvement littéraire, le naturalisme, qui prétend observer et analyser la société d'un point de vue scientifique.

L'écrivain prend également position dans les débats de son temps, notamment "l'affaire Dreyfus" (un capitaine juif accusé de trahison en raison de sa religion). En 1902, Zola meurt asphyxié à son domicile dans des circonstances mal éclaircies. Ses cendres seront transférées au Panthéon en 1908.

♦ Les Rougon-Macquart

A travers la grande fresque romanesque des Rougon-Macquart, Zola entend dresser un tableau réaliste et complet de la société française du Second Empire. Ce projet, qui représente vingt livres en tout, occupera vingt-cinq années de sa vie. Il s'agit de dédier un roman à chaque membre de deux familles issues de la même aïeule, Adélaïde Fouque, qui conçut des enfants de son époux, Rougon, et de son amant, Macquart.

Dans les aventures des Rougon-Macquart, toutes les couches de la société sont représentées : peuple, commerçants, bourgeoisie, grand monde, etc. Zola appuie son travail d'écriture sur des recherches minutieuses (enquêtes de terrain, documents). Il entend mettre en évidence l'influence de deux grands principes sur le comportement et le destin des hommes : l'hérédité (léguée par nos ancêtres) et le milieu (dans lequel on est élevé). 

Source : Au Bonheur des Dames, Hatier (Classiques & cie. Collège)