Peu motivé par ses devoirs, Riku s'ennuie chez lui... Une rencontre inattendue lui fournit une bonne excuse pour y échapper : une créature extraterrestre répondant au nom d'Heliki l'embarque pour une aventure au Crétacé. Bientôt rejoint par ses amis, Riku voyage au temps des dinosaures... Il fera tout pour retrouver la mère d'un adorable bébé qui le suit partout : mais s'agit-il d'un ptérosaure, d'un alamosaure ou d'un tyrannosaure ?
(4e de couverture)
Mon avis :
Avec ses couleurs vives et ses personnages très expressifs, ce manga donne l'impression de suivre un dessin animé! J'ai trouvé qu'il y avait un bon équilibre entre l'intrigue et l'aspect documentaire. Quand Riku le héros, accompagné du petit personnage extraterrestre Heliki, débarquent au Crétacé, des fiches documentaires sur les dinosaures s'insèrent subtilement à l'aventure. Il y a aussi des "Info+" en bas de page et une double page documentaire entre chaque épisode.
Les premiers rencontrés sont des dinosaures marins, ce qui est original. Par la suite on apprend plein d'anecdotes sur les différentes espèces. J'ai adoré l'ankylosaure qui, grâce à sa queue massue et à son armure osseuse, est capable de résister au terrible tyrannosaure ("Le T-rex s'est est cassé les dents!"). J'ai aussi appris que de nombreux dinosaures portaient des plumes ("Elles les aidaient à maintenir leur température corporelle et à se protéger du froid"). Comme quoi on continue de faire "de nouvelles découvertes qui font évoluer les connaissances"!
L'histoire comporte beaucoup d'action, notamment avec les combats de dinosaures. Il y a également du mystère avec la pierre étrange récupérée par Heliki ("Chez moi, on a plein d'objets que mon père a rapportés de la Terre il y a longtemps... et il m'a dit d'aller les remettre à leur place discrètement"). Il s'agira ensuite de retrouver la maman d'un bébé dinosaure (mais à quelle espèce appartient-il?). L'arrivée des ami·es de Riku, Ginga et Kirara, permet d'enrichir les interactions et les rebondissements.
Le récit se termine le jour de l'extinction des dinosaures à cause de la pluie de météorites. La scène est très belle bien que triste ("70% des êtres vivants ont disparu"). On réalise par ailleurs que c'est aux espèces qui ont survécu (comme les oiseaux) que l'on doit la variété actuelle des êtres vivants... et notre propre existence!
Il existe un autre titre dans la même collection sur le thème de l'univers.
Patricia Deschamps, avril 2024