"Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants."
Arthur Rimbaud, Le bateau ivre
Nash vit à Oméga, une
immense cité bâtie au milieu de la désolation de la planète Ouranos. Autrefois, les choses étaient différentes : Ouranos disposait de ressources minières. Mais elles ont été pillées, polluées, et
Oméga y est désormais le seul vestige de civilisation.
Nash s'ennuie à Oméga. Ses copains passent beaucoup de temps en mode virtuel sur les réseaux et consoles,
mais Nash n'est pas aussi accro. Il a besoin de bouger, de se défouler. Ce qu'il voudrait au fond, c'est quitter ce
monde barricadé, engoncé dans ses murs.
L'occasion va lui en être donnée suite à un grave incident que Nash provoque en faisant l'imbécile avec ses copains : le jeune garçon est condamné à passer deux mois dans l'un des camps pour
jeunes des Explos sur la planète Toy. Mais à l'approche de sa destination, le vaisseau spatial s'écrase au
fond d'un lac.
Nash est sauvé et recueilli par un autochtone, le vieux Burril, un montagnard bourru qui élève des lamânes
(croisement de lama et d'âne). A ses côtés, Nash va découvrir un monde profondément différent du sien, à la fois dans les moeurs et dans les paysages. Il en rêvait, mais il est aussi très
déstabilisé... D'autant plus qu'il ne sait pas comment prévenir les siens de son échouage.
Voici donc Nash coincé dans un monde étrange et étranger, rempli de secrets et qui plus est, menacé par d'inquiétants inconnus
habillés de noir qui se cachent dans la montagne: les Marmoos...
Mon avis :
Un roman initiatique écologique, essentiellement centré sur la nécessité de préserver les ressources naturelles et les traditions qui y sont liées. Personnellement, j'ai trouvé que l'intrigue était longue à démarrer et inversement, que les secrets de la planète Toy et de son peuple étaient dévoilés de manière expéditive sur la fin du roman.
Patricia
Deschamps, décembre
2011