L'Arche des derniers jours

roman de Eric Simard

2109. Sur une plage sauvage du sud de l'Inde.

Un commando débarque dans le but de capturer les adomutants, un groupe d'adolescents qui vivent dans la jungle avec leur animal. Mais les chasseurs, décimés par les jeunes, s'enfuient, en emportant toutefois un captif : Youn et son dauphin...

 

Syros, 2009 (Soon)
Syros, 2009 (Soon)

Quelques dizaines d'années plus tôt, la Terre a été victime de violentes catastrophes naturelles sources de famines, d'épidémies et surtout d'un conflit planétaire : la Grande Guerre. Lyan, Shaona, Iza et Mynor sont des adomutants, des enfants nés après l'explosion d'armes à rayonnements, et rapidement abandonnés par leurs familles incapables d'assumer leur différence. Chacun d'entre eux évolue en compagnie d'un amimal avec qui il vit une relation fusionnelle : Lyan avec Cerf, Shaona avec Aigle, Iza avec Louve et Mynor avec Taureau.

Un an après l'attaque du commando, les quatre adomutants voient revenir un groupe de chasseurs. Cette fois-ci, ils propagent sur l'île un gaz qui endort les adolescents. Ils se réveillent à bord du bateau où ils sont accueillis par une scientifique, Ricci Belladona, qui leur propose de l'accompagner dans son laboratoire, l'Arche, afin qu'elle collecte de précieuses données sur leur incroyable et unique composition. Pour mieux les convaincre, Ricci Belladona leur présente d'autres adomutants et leur amimal qui se sont volontairement joints au projet, notamment leur ami Youn et son dauphin.

Voilà donc nos adomutants en route pour l'Arche sur l'île grecque de Naxos, au cœur d'un archipel protégé du reste du monde par une Bulle électromagnétique que des milliardaires ont financée après la Grande Guerre...

Mon avis :

Tous les éléments sont réunis pour faire de ce roman une aventure palpitante : le personnage de Ricci Belladona, la "scientartiste" folle qui met ses talents de généticienne au service de sa passion pour les créatures mythologiques, soulève la délicate question de l'éthique dans le domaine des sciences. L'écriture est agréable, associant action et lyrisme, anticipation et références culturelles. Et pourtant, il manque un petit quelque chose pour que le lecteur adhère véritablement... Trop de longueurs ? Pas assez de subtilité dans les sentiments ? Quoiqu'il en soit, on reste un peu sur sa faim.

Patricia Deschamps, avril 2010

juin 2015
juin 2015

L'avis de Michaël (4e) :


Retrouvez Takalirsa sur Facebook, Babelio, Instagram  Youtube, Twitter et Tik Tok

Making of d'une chronique