Le père d'Amy vient de se remarier avec la mère de Tanya. Pendant la lune de miel de leurs parents, les deux filles sont confiées aux grands-parents de Tanya qui habitent le petit village de Foxwood.
En se baladant avec son nouvel ami Callum, Amy se rend vite compte qu'il n'y a pas grand chose à faire à Foxwood... Et puis Tanya, qui a du mal à accepter le mariage, se montre constamment désagréable. Ça promet !
Alors quand Amy tombe sur un vieil hôtel en ruines, le Summertime, qui a autrefois abrité des fêtes prestigieuses pour la jet-set londonienne, elle décide de mener sa petite enquête. Qui sont les mystérieux propriétaires de l'Hôtel Summertime, et pourquoi l'ont-ils brusquement fermé ? Avec Callum, Amy entreprend donc d'explorer le bâtiment à la recherche d'indices...
Mon avis :
Une intrigue qui a un petit air d'antan, enrichie par les histoires actuelles des principaux protagonistes.
Dans ce récit rythmé où les scènes, assez courtes, s'enchaînent de manière fluide, personnages et thématiques sont clairement exposés en deux-trois chapitres : les inévitables tensions d'une famille recomposée, la frustration de voir un riche industriel local s'approprier tous les terrains du village (y compris ceux pour jouer), et les mystères liés au captivant hôtel Summertime. Si les personnages peuvent paraître un peu simplistes (la demi-sœur revêche, le meilleur ami, le méchant et son prétentieux de fils), la plupart évoluent au fil du roman. De même, les idées des jeunes pour s'organiser un lieu de vie, qui tournent autour de notions d'entraide pas toujours très réalistes, ont le mérite de véhiculer des idées positives. Enfin, l'exploration du Summertime, si elle n'échappe pas aux lieux communs (comme l'inévitable passage secret), aboutit à une découverte finale inattendue.
L'ensemble est donc plutôt agréable à lire et donne envie de découvrir la suite !
Patricia Deschamps, août 2015
Voilà Amy et Tanya de retour à Foxwood pour les vacances d'automne.
A cette période a lieu le festival Monk, organisé en l'honneur du célèbre réalisateur de films
d'horreur des années 20 qui a grandi à l'hôtel Summertime.
Or, les manifestations organisées par la ville ne sont guère attrayantes pour les enfants... Amy et sa bande décident donc d'organiser leur propre soirée : une double fête Monk/Halloween !
Mais les préparatifs ne se passent pas comme prévu : Lucas, le fils du terrible M. Richards, redevient désagréable. Et il ne semble pas apprécier la dernière recrue, Katy, dont les parents animent des conférences sur Monk... Qu'est-ce qui ne va pas chez Lucas ? Et que s'est-il passé entre Katy et lui ?
Mon avis :
Dans ce deuxième tome, l'hôtel Summertime devient à la fois mémorial à la gloire du réalisateur Horatio Monk (il a servi de lieu de tournage pour plusieurs de ses films) et maison hantée à l'occasion d'Halloween. Ambiance sympathique, quoique toujours "bon enfant", autour d'une Amy s'évertuant constamment à "voir le bon côté des choses" (je ne sais pas pourquoi le roman s'intitule "Tanya", c'est toujours Amy la narratrice). Les premiers chapitres font de larges rappels de l'intrigue estivale, et cette suite se révèle en effet dans la droite lignée du premier tome malgré le changement de saison et de thématique. On y retrouve les mêmes bons sentiments (tolérance, entraide...) empreints de candeur. L'intrigue peine à se relancer, elle est même un peu creuse et prévisible : Lucas fait un coupable tout désigné quand des incident surviennent, Katy a des allures de fausse gentille, Lottie est l'oreille attentive qui fournit les bons conseils, le film ultime de Monk qui a disparu resurgit... Les personnages sont un peu caricaturés et les "ficelles" grossières. Et pourtant l'ensemble se lit bien, peut-être justement parce que c'est frais et que tout finit toujours par rentrer dans l'ordre. J'ai trouvé que Lucas le mal-aimé (par ses parents) était le plus touchant, parce qu'il est "plus sensible qu'on ne l'aurait cru". L'épisode final est bien trouvé, et comme dirait Thomas, le petit frère d'Amy : "L'hôtel Summertime, c'est chouette même quand c'est pas l'été"!
Patricia Deschamps, octobre 2015