Flying witch

À son entrée au lycée, la jeune Makoto quitte la région de Tokyo pour le nord-est du Japon. Hébergée chez ses cousins Kei et Chinatsu, elle découvre les petits plaisirs d’une vie plus proche de la nature, où le temps semble s’écouler plus doucement.

Mais le quotidien à la campagne ne s’annonce pas de tout repos pour autant, car Makoto est aussi une apprentie sorcière un peu étourdie !

(4e de couverture)

Mon avis :

C'est par hasard que j'ai emprunté ce manga à la médiathèque, parce que le résumé évoquait "une vie plus proche de la nature"... et qu'il y avait un beau chat noir sur la couverture! Chat noir parce que l'héroïne est une jeune sorcière des temps modernes, en apprentissage (même si "certaines ont d'autres animaux").

On fait la connaissance de Makoto comme sa petite cousine Chinatsu : en l'observant prendre ses marques dans sa nouvelle vie et sans rien savoir sur elle, à la différence de Kei qui sait visiblement à quoi s'attendre ("Tu ne risques pas de trouver le chemin toute seule, tu n'as aucun sens de l'orientation"). Chinatsu est intriguée par cette fille qui semble comprendre son chat (et vice-versa)... et c'est en la voyant voler sur un balai que ses doutes se confirment : "Je suis venue officier comme sorcière dans la région". La réplique fait sourire, mais on attend la suite.

Or Makoto se sert à peine de ses pouvoirs... On comprend à la fin de ce tome qu'elle n'est pas très douée... Mais cette maladresse, au lieu de la rendre touchante, suscite plutôt la pitié parce que l'adolescente se montre vraiment très naïve tout au long du récit, se comportant comme une gamine alors qu'elle entre au lycée... Côté nature, il est vaguement question d'un potager et d'un "livreur de printemps", horrible "type bizarre", sorte de géant à tête de chouette. Mis à part le fait que les gens dans la région mènent une vie paisible (où il ne se passe rien...), la thématique est là encore un peu creuse...

Un premier volume qui ne me donne pas envie de découvrir le "tas d'autres surprises" promis dans le suivant...

Patricia Deschamps, janvier 2019