Bienvenue sur le blog de Marjorie
Lydia forever !
A seize ans à peine, Lydia est déjà une star internationale de la chanson. Elle achève sa tournée européenne au Zénith de Strasbourg, pour le plus grand plaisir de sa "fan number one", Marjorie, qui dirige le blog officiel de la chanteuse. Marjorie a en effet un pass backstage qui lui donne droit d'interviewer Lydia après le concert.
Mais ce soir-là, Lydia se sent particulièrement épuisée et n'a qu'une envie : se réfugier dans sa loge. Depuis quelque temps déjà, elle connaît des pertes de mémoire qui lui font oublier les paroles de certaines chansons... Mais Marjorie, tenace, poursuit la star jusqu'à sa voiture. Excédée, Lydia l'agresse avec son stylo !
Pour l'agence BEST qui gère la carrière de Lydia, c'est le signe qu'il est temps de se débarrasser de la jeune fille. Lui faisant croire qu'elle va se reposer dans une clinique suisse, l'agence la confie aux boins soins du Dr Beller, chargé de régler le problème à sa façon... à grand renfort de bistouris et de gélules.
Le lendemain, lorsqu'elle se réveille, Lydia n'a plus qu'un vague souvenir de qui elle est.
Et dans l'ombre, sa remplaçante attend d'entrer en scène...
Mon avis :
Ce roman, qui alterne le point de vue de Lydia et celui de sa fan Marjorie, mêle plusieurs genres : suspense, action et science-fiction. Il évoque le caractère éphémère de la célébrité (si Lydia n'est plus compétente, qu'à cela ne tienne, on la remplace !) et surtout la soumission à la loi du (show)business à laquelle toutes les stars sont malgré elles soumises : les véritables décisionnaires du groupe BEST, ce sont les actionnaires, qui ne parlent qu'en termes de bénéfices... Si Lydia n'est plus rentable, qu'à cela ne tienne, on la remplace ! Une bonne idée de départ, donc.
Pourtant, dès le début, j'ai eu du mal à accrocher à la lecture... essentiellement parce que l'écriture manque cruellement de style. Et puis assez rapidement, j'ai compris qu'il était (encore) question de clonage humain... sujet largement rebattu ces dernières années ! Quel manque d'originalité...
Sur le thème du paraître (et du jeunisme), j'ai largement préféré Théa pour l'éternité !
Patricia Deschamps, janvier 2013