Imaginez... La fin du cours vient de sonner. " Pour la semaine prochaine, dit la prof de français, vous ne lirez pas le chapitre 9. Il est interdit de finir le livre, ni même de le continuer. C'est bien compris ? (Là, les élèves soupirent) Et surtout : interdiction d'en faire un résumé. " Peine perdue...
Trois heures plus tard, en rentrant du travail, les parents trouvent leur progéniture en train de lire avant même d'avoir fini de regarder télé ! " Montre-moi tes dessins animés ! gronde le père. Et ta série américaine, tu l'as fini au moins ? C'était pour demain, je crois ? Je te préviens, si tu continues comme ça, tu passeras ton week-end devant la télé jusqu'à ce que tu aies tout vu ! " Parfois, je me dis qu'il suffirait d'interdire les livres aux enfants pour leur donner envie de lire...
(4e de couverture)
L'avis de Catherine, prof doc :
Un ouvrage de la collection « Confessions » chez La Martinière jeunesse où les auteurs s'adressent à leurs lecteurs et évoquent, entre autre, leur adolescence.
Mikaël Ollivier a choisi de nous raconter comment et pourquoi il n'aimait pas lire : l'emploi de l'imparfait est important puisqu'à présent cela a bien changé !
Le texte est découpé en plusieurs étapes pas forcément chronologiques, plutôt thématiques. Le ton est simple, très accessible et sincère, avec sa touche d'humour personnelle. Il n'omet pas de nombreuses références littéraires et cinématographiques dont on retrouve le détail en fin d'ouvrage.
L'auteur nous offre également sa philosophie de la vie, sur la vie et c'est très intéressant, en toute humilité. Je pense que cela peut faire écho dans le cœur des ados dont certains peuvent s'y retrouver vraiment. Une expérience de vie en somme, un exemple parmi d'autres. N'est-ce pas le but recherché des livres ?
Mai 2019
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