Apocalypsis est une série de cinq romans. Chacun des quatre premiers correspond à un Cavalier, et se lit indépendamment des autres. Le tome 5 est consacré à leur rencontre, et à l’apocalypse.
Elias le cavalier pâle a le don de manipuler le temps... Pouvoir ultime ou bien handicap ? Car à son contact, toute matière vivante meurt prématurément...
Il en fait pour la première fois l'expérience à l'âge de 4 ans, lorsqu'on lui confie un poussin dans une petite boîte trouée. Après l'avoir
gardé contre lui toute la matinée, il n'en reste plus qu'un squelette sombre et sec...
Dès lors, il comprend que tout contact physique avec les autres et même avec la nature lui est interdit, sous peine de tout détruire autour de
lui. Il est la pestilence, la maladie, la Mort... Et la première victime en est sa mère, rongée par un cancer depuis qu'elle l'a porté dans son ventre... Son père, lui, n'éprouve
que dégoût pour ce fils androgyne et mélancolique qui ne quitte jamais ses gants même
en été, et qui plus est bègue tellement qu'il préfère la plupart du temps rester muet.
Pour se consoler, Elias s'amuse à sauter dans le temps, surtout dans le passé pour en apprendre davantage sur sa famille. En s'entraînant, il arrive même à figer le temps puis à l'accélérer. Mais
toutes ces manipulations temporelles ne sont pas sans conséquences... y compris sur sa propre vie.
Mon avis :
Elias est le plus attachant des Cavaliers car il souffre de son don destructeur, lui qui rêverait de sauver les autres à l'image de sa mère infirmière. Cependant le roman possède selon moi le même défaut que Alice : un début prometteur mais une intrigue qui s'essouffle rapidement... L'histoire manque d'action et tourne un peu en rond. Reste une écriture soignée et inventive, qui donne envie de découvrir (enfin !) le 5e épisode : l'apocalypse !
Patricia Deschamps, août 2012
Pour découvrir les autres romans de la série :
Apocalypsis : Edo, cavalier rouge
Apocalypsis : Maximilian, cavalier noir